Publié dans Société

Kidnapping à Tsaratanàna - 
Les bandits ont pris une femme en otage

Publié le dimanche, 11 février 2024



A nouveau, on assiste à une brusque recrudescence du phénomène de kidnapping à Ambakireny et Brieville, District de Tsaratanàna. Actuellement, trois femmes issues de foyers différents sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. A propos, c'est au tour de la fille de l'adjoint du Fokontany de Maromaniry d'avoir été enlevée, jeudi dernier.
Selon le maire de la Commune d'Ambakireny, les bandits auraient demandé une rançon contre sa liberté.
Ce jeudi-là, la victime de 32 ans, qui fut accompagnée d'une autre femme, venait d'effectuer quelques travaux de champ lorsque les assaillants l'ont enlevée. En revanche, ils ont laissé partir l'amie de la victime.
A part celle-ci, qui fut la dernière en date à être kidnappée, deux autres femmes sont toujours les otages des bandits. Cette fois-ci, les victimes qui ont 17 et 28 ans sont des habitantes d'Ambolosy, toujours dans la Commune d'Ambakireny. A ces dernières, le montant des rançons s'élèvent à 140 millions d’ariary.
D'après toujours le maire, les ravisseurs opèrent par bande incluant une vingtaine d'hommes équipés de 5 kalachnikovs, de Mas 36 et de 5 fusils de chasse.
La première fois où la Commune d'Ambakireny a vu un enlèvement se déroulant sur son territoire, c'était en 2018. Depuis, les Forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations visant à contrecarrer les agissements des ravisseurs. Du coup, le phénomène s'estompait de manière significative.
Par la suite, les opérations militaires se sont progressivement raréfiées, situation qui tourne à la faveur des kidnappeurs.
Ces derniers sont soupçonnés d'être des habitants du nord d'Analamanga. Ils sont rapaces et n'hésitent pas à liquider ceux qii osent se mettre en travers de leur chemin.
C'était le cas au cours de la semaine précédente où ils ont éliminé froidement un "Andrimasom-pokonolona" dont la mission est d'agir en tant qu'auxiliaire des Forces sur le terrain.
Les assaillants étaient tombés sur l'élément de l'autodéfense. Ayant refusé de coopérer, les bandits lui ont tiré dessus impitoyablement. Ce drame s'est déroulé à Ambohidronono vers la fin de la semaine dernière.
50 Fokontany composent la Commune d'Ambakireny alors qu'il n' y a qu'une seule brigade de Gendarmerie dans la Région. Cela donne un aperçu des difficultés rencontrées par la population locale dans le domaine sécuritaire.


Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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